Retour à "La prière chrétienne - Les enseignements du Catéchisme sur la prière"
 


 

CONTEXTE

Première section
La prière dans la vie chrétienne

chap.1: APPEL À LA PRIÈRE

1: Dans l'A.T.

  • La promesse et la prière de la foi

 

 

La prière
dans la vie chrétienne

Extrait du Catéchisme de l'Église catholique

 

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La promesse et la prière de la foi


Contexte: 
Le Catéchisme commence par rappeler que si l'homme est en quête de Dieu, Dieu, le premier, appelle l'homme.  Il l'appelle à une relation vivante et personnelle avec lui le Dieu vivant et vrai.  Cette relation est la prière.  Cet appel s'est manifesté dès l'Ancien Testament. En particulier chez Abraham, Moïse, David, Élie et dans les Psaumes.  Voici comment Abraham l'a vécu.         SS.


    

Dès que Dieu l’appelle,
Abraham part "comme le lui avait dit le Seigneur" (Gn 12, 4) : son cœur est tout "soumis à la Parole", il obéit.
"Abram partit, comme lui avait dit Yahvé" (Gn 12, 4)

  L’écoute du cœur qui se décide selon Dieu est essentielle à la prière, les paroles lui sont relatives. Mais la prière d’Abraham s’exprime d’abord par des actes : homme de silence, il construit, à chaque étape, un autel au Seigneur. 

Plus tard seulement apparaît sa première prière en paroles : une plainte voilée qui rappelle à Dieu ses promesses qui ne semblent pas se réaliser (cf. Gn 15, 2-3). Dès le début apparaît ainsi l’un des aspects du drame de la prière : l’épreuve de la foi en la fidélité de Dieu. "Abram dit: "Voici que tu ne m'as pas donné de descendance ..." (Gn 15, 2)

Ayant cru en Dieu (cf. Gn 15, 6), marchant en sa présence et en alliance avec lui (cf. Gn 17, 1-2), le patriarche est prêt à accueillir sous sa tente son Hôte mystérieux : c’est l’admirable hospitalité de Mambré, prélude à l’Annonciation du vrai Fils de la promesse (cf. Gn 18, 1-15 ; Lc 1, 26-38). Dès lors, Dieu lui ayant confié son Dessein, le cœur d’Abraham est accordé à la compassion de son Seigneur pour les hommes et il ose intercéder pour eux avec une confiance audacieuse (cf. Gn 18, 16-33).

"C'est Dieu qui pourvoira à l'agneau pour l'holocauste" (Gn 22, 8) Ultime purification de sa foi, il est demandé au "dépositaire des promesses" (He 11, 17) de sacrifier le fils que Dieu lui a donné. Sa foi ne faiblit pas : "C’est Dieu qui pourvoira à l’agneau pour l’holocauste" (Gn 22, 8), "car Dieu, pensait-il, est capable même de ressusciter les morts" (He 11, 19).

 Ainsi le père des croyants est-il conformé à la ressemblance du Père qui n’épargnera pas son propre Fils mais le livrera pour nous tous (cf. Rm 8, 32). La prière restaure l’homme à la ressemblance de Dieu et le fait participer à la puissance de l’amour de Dieu qui sauve la multitude (cf. Rm 4, 16-21).

Dieu renouvelle sa promesse à Jacob, l’ancêtre des douze tribus d’Israël (cf. Gn 28, 10-22). Avant d’affronter son frère Esaü, il lutte toute une nuit avec "quelqu’un" de mystérieux qui refuse de révéler son nom mais le bénit avant de le quitter à l’aurore. La tradition spirituelle de l’Église a retenu de ce récit le symbole de la prière comme combat de la foi et victoire de la persévérance (cf. Gn 32, 25-31 ; Lc 18, 1-8).

 

 En bref

La prière d’Abraham et de Jacob se présente comme un combat de la foi
dans la confiance en la fidélité de Dieu
et dans la certitude de la victoire promise à la persévérance.

 

 

(Prochain texte: "Moïse et la prière du médiateur")
 

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