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La foi en action
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Un modèle de foi en action

Prophètes de notre temps !

...tantôt de grands noms
connus mondialement,

tantôt des témoins
qui rayonnent
dans un milieu donné.

Chacun à sa manière
nous interpelle
comme un reflet du Christ.
Lavement des pieds
Chacun nous invite à répondre
à l'amour que Dieu nous porte
en nous mettant
au service des autres.


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Marie-Élizabeth Turgeon

Marie-Élizabeth Turgeon
1840-1881

Fondatrice de:
" La Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire".

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Béatifiée le 26 avril 2015
Fête liturgique 17 aout
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« Laissez les petits enfants venir à moi ».

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Brève biographie de Marie-Élizabeth Turgeon


Marie-Élizabeth Turgeon est née le 7 février 1840 et baptisée
le lendemain à Saint-Étienne-de-Beaumont près de Lévis. Aujourd'hui, ce village porte le nom de Beaumont.

Ses ancêtres paternels sont arrivés au pays en 1662,
ils venaient de Mortagne-au-Perche.
Ses ancêtres maternels venaient de Normandie.

Les parents de Marie-Élizabeth, Louis-Marc Turgeon
et Angèle Labrecque se sont mariés le 27 février 1832.

Ils eurent neuf enfants et donneront à leur famille une éducation chrétienne des plus solide, où on met la prière
à l’honneur.
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Louis-Marc Turgeon a appris à lire par lui-même et possède la langue latine assez pour prier
et comprendre les principaux textes liturgiques.
Il conservera le goût pour l'étude et désire que ses enfants soient instruits.
Louis-Marc est agriculteur et notable de la paroisse.
Il fut marguillier et président de la commission scolaire.

Dès son jeune âge, Marie-Élizabeth fréquente régulièrement l’église et le Saint-Sacrement.
Sa soeur aînée, Louise, a fait ses études chez les soeurs de l'Hôpital général de Québec
et a assuré l'éducation religieuse d'Élizabeth qui développera un vif désir de donner sa vie à Dieu comme religieuse.

En 1855, Élizabeth devient orpheline de son père alors qu'elle n'a que quinze ans.
Ses projets sont alors perturbés, car elle devait faire son entrée chez les religieuses.
Elle comprend que son devoir est d'aider sa mère à la ferme et ceci durera cinq ans après quoi, sa mère lui propose de l'inscrire à l'École Normale Laval de Québec pour devenir institutrice.
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De 1860 à 1862, elle demeure chez les Ursulines de Québec et étudie à l’École Normale Laval d'où elle obtient un diplôme d’enseignement.
Elle remporte dix prix en 1862. Elle est alors remarquée par le principal de l’École, l’abbé Jean Langevin qui la nomme institutrice pour les écoles primaires, celles-ci se subdivisant en écoles modèles et en petites écoles.

Bien que sa santé est chancelante, elle enseignera successivement à Saint-Romuald, à Saint-Roch de Québec et à Sainte-Anne-de-Beaupré.
À l'été 1873, c'est dans cette dernière paroisse que celle-ci confia ses espoirs de guérison en la bonne sainte Anne. Les mois passèrent et la bonne sainte Anne ne l'oublia pas car
elle fut guérie.

Parcours d'Élizabeth Turgeon


Le 1er mai 1867, son ancien directeur l'abbé Jean Langevin
(1867-1891) est consacré premier évêque de Saint-Germain de Rimouski. Il prend conscience de l’ignorance religieuse de son diocèse.
Le 14 septembre 1874, Mgr Jean Langevin met sur pied une association de jeunes filles qui se consacre à l'instruction et à l'éducation chrétienne dans les écoles de son territoire.
Il demande une collaboration explicite à Élizabeth Turgeon pour assurer la présence d’institutrices auprès des enfants.

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C’est le 3 avril 1875 qu’Élizabeth accepte de relever le défi. Cependant, elle ne veut pas une simple association pieuse mais elle veut fonder une "communauté religieuse".

Quatre ans plus tard, le 12 septembre 1879 suite à sa ténacité et son audace, elle obtient de l’évêque la permission pour elle et ses treize compagnes de devenir religieuse.
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Elles prononcent leurs vœux de chasteté, de pauvreté et d’obéissance et elle est nommée première supérieure de la Congrégation des Sœurs des Petites-Écoles, qui devient en 1891, "la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire".

Cette femme de santé fragile, mais dotée d'une vive intelligence, donnera sa vie à l'établissement des premières écoles de ces petits villages qui jadis très pauvres, éloignés et venant tout juste d'être colonisés, font aujourd'hui la fierté de nos belles régions québécoises.
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Sa mission se concrétise le 7 janvier 1880 désormais Élizabeth portera le nom de Mère Marie-Élizabeth.

Elle désigne deux premières missionnaires pour prendre la direction de l’école locale de Saint-Gabriel-de-Rimouski. C’est à cette occasion que la mission des sœurs est définie et prend son envol.


L'expansion de la Congrégation a été constante malgré les privations, les sacrifices exigés et le peu de moyens à la disposition des pionnières.

Suivant le désir de Mgr Langevin, la communauté se dévoue à l'éducation ménagère et familiale. Dès 1879, elle enseigne les travaux manuels et diffuse des valeurs familiales.
Entre 1910 et 1967, elle crée des établissements et des classes spécialement réservés à ce type d'enseignement.
Par exemple, l'École ménagère de Mont-Joli ouvre ses portes en 1910 et fut transférée
à Rimouski en 1941. Elle prend le nom d'Institut familial en 1955.

Dès septembre 1880, des religieuses se rendent en Gaspésie, plus précisément à Saint-Godefroi et à Port-Daniel pour continuer leur mission.

Elles ont le vent dans les voiles et de 1883 à 1889, les sœurs acceptent cinq nouvelles fondations : Saint-Anaclet, Sainte-Luce, Mont-Joli, Chéticamp et Baie-des-Sables.

Le 19 août 1899, les frontières canadiennes étaient franchies pour la première fois alors que trois soeurs ouvraient une école paroissiale à Frenchville, dans l'État du Maine, aux États-Unis.

Progressivement, près de deux cents localités du Québec accueillent les Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire.
Elles garderont bien vivants dans leur cœur l'amour des enfants et le souci de leur éducation intégrale à la suite d'Élisabeth Turgeon.
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C’est le 17 août 1881 que mère Marie-Élisabeth s’envole vers le Père, dans la nuit, paisiblement, en prononçant pour la dernière fois ici-bas le saint Nom de
« JÉSUS ! ».
Elle a 41 ans. Mgr Langevin fait l’absoute et conduit ses restes au cimetière.
« Ce n’est pas l’usage qu’un évêque se rende au cimetière, explique-t-il, mais elle m’a fait tant de plaisir à l’École normale ; elle m’en a fait ici aussi, elle était si obéissante. »


La communauté des Soeurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire
aujourd'hui




Aujourd'hui, la communauté des Soeurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire, dont la maison mère est toujours à Rimouski, compte plus de 300 membres.
Elles sont présentes dans six pays dont
le Canada, les États-Unis, le Liban et le Pérou.
Au Guatemala et en Honduras, elles ont ouvert un noviciat en 1995.

À Rimouski, elles ouvrent une maison de soins palliatifs de fin de vie en 2010.

L'essor missionnaire connaît d'autres sommets.
Collaborant avec les Églises diocésaines, les sœurs répondent aux appels et aux besoins
de pays les plus pauvres notamment:
1970 en Haïti,
1974 en République dominicaine
et en Afrique, de 1970 à 1993.

Des missions sont ouvertes en Amérique latine :
1964, au Honduras,
de 1981 à 2013 au Pérou,
1994 au Guatemala
et au Nicaragua (2006)

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Des laïcs, femmes et hommes, peuvent s'associer à la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire afin d'en partager la spiritualité, le charisme et la mission.

Trois cent quatre-vingt-onze personnes sont associées à la Congrégation dans quatre pays : au Canada, aux États-Unis, au Honduras, au Pérou, au Guatémala et au Nicaragua.
Ces personnes conservent, dans le monde, leur statut et leur profession et ne contractent envers la Congrégation ni obligation canonique, ni financière.

Approfondir leur vie de foi, être témoin des valeurs évangéliques dans leur milieu et s'engager dans la mission de l'Église, voilà les objectifs poursuivis par les personnes associées aux Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire.
Elles reçoivent soutien et ressourcement spirituel dans leur vie chrétienne.
En retour, elles assurent à la Congrégation un rayonnement plus grand de sa spiritualité, de son charisme et de sa mission.
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Coordonné de la communauté des Soeurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire
Maison Mère
300, allée du Rosaire Rimouski,
Québec, G5L 3E3
Téléphone : 418 723-2705
Télécopieur : 418 724-0922
https://soeursdusaintrosaire.org
/congregation/origine.php

 

Béatification de mère Élizabeth Turgeon

La cause de canonisation d'Élizabeth Turgeon a été ouverte au diocèse de Rimouski en 1990 et transmis au Vatican en 1994.

Le 11 octobre 2013, le pape François a reconnu officiellement ses vertus héroïques et elle fut déclarée "Vénérable" par la suite.
Ce titre précède la béatification et la canonisation éventuelle.



Le 17 septembre 2014, le Pape François reconnaît un miracle attribué par l'intercession d'Élisabeth Turgeon.

Le bénéficiaire est monsieur Michel Boucher de Trois-Pistoles, père de trois enfants, guéri d'un cancer ordinairement incurable chez un adulte avec une espérance de vie de deux mois à un an.

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Le 26 avril 2015, plus de 3000 personnes ont assisté à la béatification d'Élisabeth Turgeon, fondatrice de la communauté des Soeurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire de Rimouski.

C'est la première fois au Canada qu'une telle cérémonie se déroule dans un diocèse.
Cette béatification en terre québécoise a été présidée par le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints et représentant officiel du pape François.
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En raison des difficultés structurelles à la Cathédrale de Rimouski, la cérémonie eut lieu dans l'enceinte de l'église Saint-Robert-Bellarmin de Rimouski, le dimanche après-midi 26 avril 2015 à 14 h 30. à l'intérieur d'une célébration eucharistique.
Des gens sont venus de partout pour assister à la première cérémonie de béatification à se tenir en Amérique.

Source:
Site "La Congrégation des Soeurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire (photos et commentaires)
- Wikipedia
- Photos sur le web
- Nominis - Bulletin de la Communion Phalangiste du Canada
- Site du Vatican.
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Recherche et conception: Réjean Vigneux
Révision: Marielle Lefebvre
Mise à jour: 05-2015