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La foi en action
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Témoignage en archives

Merci à tous ceux qui nous envoient un témoignage!

 

En témoignant de ce que le Seigneur
a fait dans notre vie,
nous contribuons à faire connaître
sa présence et son action
et c'est Lui que nous louons.

 

Christ du cursillo

"Que votre lumière brille!
Qu'elle soit placée sur le boisseau!
Afin que tous ceux qui la voient
rendent gloire à votre Père
qui est dans les cieux."

(Mt 5, 15-16)

 

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Pape Jean-Paul II 1990"Voilà votre rôle dans l'Église: créer des noyaux de croyants qui portent le message du salut de tous côtés, en faisant valoir le poids de votre opinion non pas par l'imposition mais par la force de votre témoignage".

Jean-Paul ii, Ultreya d'Italie en 1990

Les visages de Dieu

Georges Madore


enfant prodigueIl y a plusieurs dimanches où nous explorons le sens des principaux noms de Dieu dans la Bible. Si vous avez remarqué, aucun de ces noms n'est un concept abstrait, comme justice, vérité, puissance. Bien sûr que Dieu est tout cela, mais pour comprendre Dieu, la Bible privilégie des symboles qui expriment une  relation: Père-enfant, Roi-peuple, Racheteur-esclave, Époux-épouse. On peut donc dire que la Bible n'est pas un traité sur l'essence de Dieu; elle est plutôt le récit de ce qui se passe entre Dieu et nous, de ce que Dieu nous dit de lui-même en agissant pour nous.

En faisant ainsi, les auteurs inspirés nous mettent sur la bonne piste: Dieu est d'abord une personne; on ne peut le comprendre qu'en entrant en relation avec lui. Et la base de cette relation, c'est l'amour. C'est à partir de là seulement qu'on peut comprendre Dieu. Par conséquent, lorsqu'on affirme que Dieu est puissant ou juste comme l'amour peut être puissant ou juste.

Jésus affirme: Qui m'a vu a vu le Père (Jn 14, 9). Mais il dit aussi: Je suis le chemin (Jn 14, 6). Il ne suffit donc pas de nommer Dieu pour le comprendre. Il faut se mettre en route vers lui, le désirer, le chercher, l'accueillir comme seul l'amour peut le faire. Ce que vit un de mes amis actuellement m'aide à comprendre. Mon ami Paul souffre: son fils qu'il aime est pris dans la drogue. Il risque ainsi de gâcher sa vie, d'aboutir en prison, de souffrir. Mon ami Paul ne peut être indifférent à ce que vit son fils. Il en souffre. Pourtant, Paul a tout pour être heureux: une bonne épouse, un bon emploi, une bonne santé. Mais il lui manque son fils, il lui manque le bonheur de son fils. Et il est malheureux du malheur de son fils. Paul est incapable de se dire: Tant pis pour lui, il court après son malheur, il récoltera ce qu'il mérite! Ce serait peut-être logique de penser ainsi, mais ça ne viendrait pas d'un coeur qui aime. Quel étrange mystère que celui de l'amour.

Saint-Jean nous dit: Qui n'aime pas, n'a pas découvert Dieu, puisque Dieu est amour (1 Jn 4, 8). Ainsi, tous les traités de théologie et toutes les encycliques ne peuvent nous faire comprendre Dieu autant qu'une relation d'amour qui fait souffrir, qui fait grandir. Seul celui qui se risque à aimer pourra reconnaître le visage de Dieu dans l'Au-delà, car c'est le visage de l'Amour.