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La foi en action
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En témoignant de ce que le Seigneur
a fait dans notre vie,
nous contribuons à faire connaître
sa présence et son action
et c'est Lui que nous louons.

 

Christ du cursillo

"Que votre lumière brille!
Qu'elle soit placée sur le boisseau!
Afin que tous ceux qui la voient
rendent gloire à votre Père
qui est dans les cieux."

(Mt 5, 15-16)

 

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Pape Jean-Paul II 1990"Voilà votre rôle dans l'Église: créer des noyaux de croyants qui portent le message du salut de tous côtés, en faisant valoir le poids de votre opinion non pas par l'imposition mais par la force de votre témoignage".

Jean-Paul ii, Ultreya d'Italie en 1990

Daniel RodrigueLe cursillo dans ma vie


Daniel Rodrigue


Lorsque j’ai fait ma fin de semaine de cursillo, en novembre 1987, (le 69e) j’ai reçu plusieurs
messages, dont un me disait à peu près ceci : « Daniel, tu es appelé à un grand avenir! ». Je me
suis alors dit, « Y peut bien se tenir tranquille, lui. S’il pense que je vais aller plus loin, ça va
dépendre de tout ce qui va arriver dans l’avenir ».

Au début de ma vie de cursilliste, je n’assistais pas toujours à mes rencontres hebdomadaires.
Mais mon parrain me téléphonait pour me rappeler cette soirée de ressourcement, cette belle
soirée de la vie de groupe. C’est alors que j’ai pris le goût de ces rencontres et que je me suis
intéressé au mouvement.

La première fois où j’ai dis OUI, c’est lorsqu’on m’a demandé de faire partie de l’équipe
d’animation de ma communauté. Cela m’a permis de commencer à apprivoiser le mouvement, en participant aux animations, aux fins de semaine des animateurs. Je suis même devenu responsable de ma communauté et, pendant l’année suivante, j’ai fait parti d’une équipe d’animation en 1993. Un autre OUI.

Puis, en 1994, j’ai encore dit OUI pour représenter le secteur de Saint-Félicien, La Doré et
Dolbeau-Mistassini, au Conseil diocésain d’animation. Ce fut une autre belle occasion
d’apprendre davantage sur le fonctionnement du mouvement, sur la grandeur du cursillo. Je
m’interrogeais souvent sur l’essence, la méthode, le charisme dans le cursillo, sur l’origine du
mouvement, sur les structures.

En 1995, je suis devenu vice-président et la 3e année j’étais président du CA. Aussi, pendant
cette période, j’ai réalisé comment le mouvement est grand et qu’il rayonne partout au Québec.
Le Mouvement des Cursillos Francophones du Canada regroupe tous les diocèses du Canada
français, allant de l’Ontario français jusqu’au Nouveau-Brunswick français.

Pendant cette période, ce fut l’occasion pour moi d’en apprendre encore davantage sur le
mouvement puisque j’avais l’occasion extraordinaire de participer à des Conseils généraux.
Quelle découverte encore : de toutes les régions du Canada français, on parlait le même langage, on avait le même but : dire aux autres que le cursillo permet de se connaître, de se faire des amis et de se faire ami de Jésus-Christ. Après d’autres engagements, c’est comme cela qu’en mai 2002 je suis devenu représentant au CA de la section Québec, qui regroupe les diocèses de Chicoutimi, Québec, Rimouski et La Pocatière. Dans la même section, il y avait aussi les trois diocèses du Nouveau-Brunswick : Edmundston, Bathurst et Moncton.

Mais pendant ce temps, j’apprenais à connaître encore davantage le cursillo, sa grandeur, sa
profondeur. J’ai réalisé pourquoi j’aimais tant être cursilliste : le respect des personnes telles
qu’elles sont, avec leurs différences, leurs particularités. J’ai vu que chaque diocèse a sa
personnalité, sa façon de fonctionner. J’ai constaté que tous les diocèses vivent les idées
fondamentales : la base est partout pareille, même s’il y a des différences dans certaines activités.

Tout au long de mon mandat, j’ai appris à connaître encore plus notre mouvement : comment il
est beau, comment il peut être l’occasion d’une conversion, d’une transformation, d’un
cheminement vers la sainteté, qui est si difficile à atteindre. Ma constatation : partout dans le
monde : on parle de Dieu, de Jésus-Christ, de conversion, de fin de semaine, de réunion de
groupe, d’ultreya.

Un jour, le prédicateur à la messe a dit quelque chose qui m’a frappé et que je me souviendrai
toujours : « Le cursillo est un cadeau de Dieu fait aux hommes et aux femmes pour leur
conversion. À nous d’en profiter et d’en faire bon usage ».

Je vous ai partagé une partie de mon expérience de cursilliste. Il n’est pas nécessaire de vivre
toutes ces étapes pour être cursilliste. J’ai surtout tenté de vous faire voir comment le cursillo,
cette fameuse fin de semaine de trois jours, m’a fait avancer, m’a fait évoluer, m’a fait connaître Jésus-Christ : un frère miséricordieux, un frère compréhensif, un frère à mon écoute, qui est toujours là, prêt à me recevoir. Comment Dieu peut agir dans ma vie, dans la vie de mes frères et soeurs, cursillistes ou non.

De Colores!
Daniel Rodrigue, Saint-Félicien

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Texte paru dans Diocèse de Chicoutimi - Chronique Église - 10 mai 2009