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Histoire du MC.

traduction par P. Loyola Gagné, s.s.s.

CHAPITRE 1. HISTOIRE DU MC

SOMMAIRE

  1. INTRODUCTION
    1. Nécessité et importance de connaître l’histoire
    2. Mise au point contextuelle et conceptuelle
  1. ANTÉCÉDENTS DU MC
    1. La situation générale en Espagne
    2. L’Action Catholique
  1. DÉBUTS DU MC
    1. Les Jeunes de l’Action Catholique à Majorque
    2. Les premiers Cursillos
    3. Les premiers pas du Mouvement
  1. EXPANSION DU MC
    1. En España
    2. À partir de l’Espagne, vers l’Amérique
    3. Dans le reste du monde
    4. Un Mouvement universel
  1. CRÉATION DE STRUCTURES
    1. Une étape obligée
    2. Secrétariats Diocésains
    3. Secrétariats Nationaux
    4. Rencontres Mondiales et Groupes Internationaux
    5. Organisme Mondial des Cursillos de Cristiandad (OMCC)
  1. APPROBATION CANONIQUE DE L’OMCC
  1. CONCLUSION
    1. Connaître l’histoire du Mouvement
    2. Découvrir en elle la réalité et l’identité du MC
    3. Répondre d’une triple manière

INTRODUCTION

1. INTRODUCTION

A. Nécessité et importance de connaître notre histoire

  1. Il est nécessaire de connaître sa propre histoire pour reconnaître son identité; il faut l’actualiser, la maintenir vivante, pour faire mémoire reconnaissante du passé, pour vivre intensément le présent et s’ouvrir avec confiance au futur . C’est aussi une manière de croire en l’unité et de répondre à l’exigence de renouveau que l’Esprit saint inspire, en fonction des besoins des hommes et des femmes de notre temps.

B. Mise au point contextuelle et conceptuelle

  1. Cependant, on ne doit pas parcourir notre histoire comme une simple série de dates, d’évènements ou de personnages, mais l’étudier surtout pour y trouver l’explication des inspirations, des attitudes vitales, des options pastorales qui, à l’époque, ont donné naissance au MC; l’étudier d’une façon qui permette d’appréhender le pourquoi du Mouvement, son essence originelle, sa mentalité.
  2. Cela exige de connaître les circonstances de l’histoire – le contexte – qui présentaient alors une série de problèmes et de possibilités, et ensuite, découvrir comment l’intention de solutionner ces problèmes s’est traduite dans certaines options – los conceptos básicos.

2. ANTÉCÉDENTS DU MC

A. La situation générale en Espagne

  1. Le Mouvement des Cursillos naquit en Espagne, plus concrètement, sur l’Île Majorque, durant la décade de 1940.
  2. À l’origine, il faut considérer une série d’antécédents sociaux et religieux qui ont marqué cette époque.
  3. En Espagne, on vivait alors l’après-guerre (la guerre civile de 1936 à 1939), dans une société qui s’efforçait de se reconstruire dans un climat de changements et d’insécurité.
    La situation religieuse aussi était complexe. L’Église avait vécu une expérience très difficile durant la guerre civile (angoisses et persécutions). Durant l’après-guerre, on vit un processus de restauration dans lequel le christianisme est la religion officielle et, apparemment, la société espagnole est chrétienne. Mais, en majorité, il ne s’agit que d’un «christianisme social » : il n’y a pas d’authentique vie chrétienne cohérente.

B. L’Action Catholique

  1. Dans ce contexte, l’Action Catholique, qui est largement répandue dans le pays, veut promouvoir une plus grande authenticité et implication de la part des laïcs dans l’Église. Dans ce but, la section dite: Jeunesse de l’Action Catholique Espagnole (JACE) reprend un projet antérieur à guerre civile : réaliser un grand pèlerinage de jeunes garçons à Santiago de Compostelle, durant l’année 1948 .
  2. Pour ce pèlerinage, le Conseil National de la JACE, dirigé alors par Dom Manuel Aparici, élabore une intense préparation spirituelle sur l’idéal et la spiritualité du pèlerinage, qui se concrétise dans l’organisation au niveau diocésain de « Cursillos de futurs Pèlerins », qui sont dirigés par des membres du Conseil National de la JACE, et des « Cursillos de Chefs de Pèlerins », au niveau paroissial, dirigés par des membres des Conseils Diocésains.

3. DÉBUTS DU MC

A. Los Jóvenes de Acción Católica en Mallorca

  1. À cette époque, le Conseil Diocésain de la JACE à Majorque était très actif, et les jeunes de l’Action Catholique participèrent intensément aux activités de préparation du pèlerinage à Santiago de Compostelle, en 1948, principalement dans les Cursillos de futurs Pèlerins et ceux de Chefs de Pèlerins.
  2. Il y avait en effet, parmi eux, un groupe de jeunes bien formés, qui partageaient les mêmes attitudes et les mêmes pensées, avec une inquiétude apostolique remarquable, et une évidente insatisfaction vis-à-vis les comportements pastoraux en vigueur.

B. Les premiers Cursillos

  1. Dans la genèse des Cursillos actuels, il faut reconnaître l’inspiration de l’Esprit saint, qui fut accueillie et partagée par un groupe de personnes, dont Eduardo Bonnín, un laïc qui joua un rôle prédominant, avec quelques prêtres comme Don Sebastián Gayá et l’évêque d’alors, Mgr Juan Hervás. Ils ont développé ce que nous pourrions appeler aujourd’hui, une nouvelle forme d’évangéliser spécialement les plus éloignés de Dieu et de l’Église; ce qui, un peu plus tard, serait appelé le « Mouvement des Cursillos ».
  2. Entre les années 1944 et 1949, se mit en branle un immense travail d’étude, de réflexion et d’expérimentation. On a pris plusieurs éléments parmi les Cursillos de l’Action Catholique déjà existants, en les adaptant à une nouvelle finalité.
  3. La semence plantée par l’Esprit saint fleurissait dans quelque chose de neuf, quelque chose qui allait rejoindre tout le monde, même les éloignés, et qui permettrait au contenu essentiel du christianisme d’être capté dans toute son intensité, même par ceux qui vivaient en marge de la religion
  4. C’est de la grâce de l’Esprit et de l’effort de ce travail que surgit un nouveau profil de «Cursillos», quelque de neuf et de différent de ce qui existait, de par son objectif, sa finalité et son orientation.

C. Les premiers pas du  Mouvement

  1. En même temps que s’organisait ces premiers Cursillos, prenait forme, peu à peu, un nouveau Mouvement, avec une série d’éléments distinctifs :
  2. D’abord, un groupe de personnes qui partageait une même mentalité ;
  3. Une même finalité : « vertébrer la Chrétienté »;
  4. Une méthode efficace para atteindre la finalité désirée ;
  5. Un minimum d’organisation et de structures.
  6. Le point le plus névralgique ce fut l’élaboration de la mentalité, qui est la pierre angulaire qui forme le Mouvement :
  7. a) La perception de la réalité : un monde qui a tourné le dos à Dieu; une vie qui a cessé d’être chrétienne ;
    b) La conclusion que cela exigeait une nouvelle réponse évangélisatrice qui puisse renouveler le monde de l’intérieur ;
    c) Une ardente conviction que pour obtenir un monde nouveau, il fallait des femmes et des hommes transformés ;
    d) Enfin, la certitude que le monde était le lieu du Salut ;
    e) La conviction que le christianisme était la solution de toute la problématique de l’homme et du monde ; qu’il était possible pour n’importe qui, même les plus éloignés, de vivre le christianisme et devenir des apôtres capables de transformer les milieux .

  1. À partir de cette mentalité, on a formulé une nouvelle façon d’évangéliser :
      1. Qui parte de la réalité concrète des personnes ;
      2. Qui leur présente et les habilite à vivre l’essentiel du christianisme :
      3. Qui les lance dans un apostolat des milieux.

    Ainsi, de la mentalité, surgira la méthode stratégique qui caractérise notre Mouvement.

  1. Ce Mouvement, apparu au cours de la décade des années 40 dans le diocèse de Majorque, s’est fortifié rapidement au cours des années suivantes (1949-1954).
  2. a) On célèbre de nombreux Cursillos, on en constate les résultats et on reconnaît que ce Mouvement peut réellement apporter une solution universelle à la pastorale de l’évangélisation, car il se présente comme une réponse à différents types de personnes (jeunes et adultes, proches ou lointains de la religion), ainsi qu’à diverses réalités sociales.
    b) On commence à forger des structures de base, comme l’École des Responsables, qui joue un rôle déterminant ; on établit des balises de suivi pour le postcursillo, avec la Réunion de Groupes et les Ultreyas et l’on crée un Secrétariat Diocésain, comme structure de service spécifique et particulier.

4. EXPANSION DU MC

A. En Espagne

  1. De Majorque, le MC va envahir toute l’Espagne, en commençant, en 1953, par Valencia. Autant par les initiatives personnelles que par les activités du Conseil National de la JACE, le Mouvement se répand dans plusieurs diocèses du pays.
  2. Le transfert de Mgr Juan Hervás au diocèse de Ciudad Real, en 1955, et la publication, en 1957, de sa longue lettre pastorale : « Les Cursillos, instrument de renouveau chrétien » sont des moments déterminants pour l’acceptation du Mouvement et sa diffusion nationale autant qu’internationale.

B. À partir de l’Espagne, vers l’Amérique

  1. De nombreux prêtres et laïcs, qui participèrent à un Cursillo dans les différents diocèses d’Espagne, enthousiasmés par ce potentiel évangélisateur, vont le transporter, par tous les moyens possibles, aux pays de l’Amérique Latine.
  2. Le premier pays qui recevra le MC c’est la Colombie, à travers l’Action Catholique. C’est en ce pays que l’on célèbrera le premier Cursillo en dehors de l’Espagne, et ce fut le premier Cursillo de femmes (1953).
    En quelques années, par des chemins très différents, le MC va se propager dans les autres pays d’Amérique du Sud, et ensuite, à partir des États-Unis (où le premier Cursillo aura lieu en 1957), le MC s’étendra dans les pays de langue anglaise. Dans l’Amérique française, il sera fondé au Québec, en 1965.
    Dans toutes les Amériques, le Mouvement s’est répandu avec beaucoup d’élan et de vitalité: il a mobilisé de grandes quantités de personnes et de groupes ; il a créé des structures de service, il a fomenté l’insertion dans la pastorale diocésaine et la fermentation évangélique des milieux.

C. Dans le reste du monde

  1. À partir de l’Espagne d’abord, et ensuite, de différents pays, le MC va s’introduire en Europe Occidentale, où il se révèle comme un Mouvement actif, qui se fortifie au niveau diocésain.
  2. Dans les mêmes années, en Asie et en Océanie, se vit un processus semblable.
    Un nouvel élan se produit lorsqu’à partir de l’Autriche, on introduira le MC dans les pays de l’Est de l’Europe, et, bien que de façon plus limitée, on commencera à tenter des expériences en différentes parties de l’Afrique.

D. Un Mouvement universel

  1. C’est ainsi que le MC, peu à peu, va être considéré réellement comme un Mouvement universel, réparti dans le monde entier, pour distribuer aux différentes cultures et réalités sociales, un efficace service dans l’évangélisation et la construction de l’Église.

5. CRÉATION DE STRUCTURES

A. Une étape obligée

  1. Simultanément à l’expansion mondiale du Mouvement, on voit apparaître des structures élémentaires de service, qui sont véritablement celles qui donneront sa forme au MC comme tel.

B. Les Secrétariats Diocésains

  1. Ils sont apparus comme la première et la plus urgente structure d’organisation, canal nécessaire pour faire le lien avec l’Église diocésaine et l’Évêque du lieu.
  2. Dans toute histoire locale du MC, existe d’abord un noyau de personnes qui incarnent la mentalité et se disposent à travailler selon la méthode propre des Cursillos.
    Mais rapidement il est nécessaire d’avoir le support technique adéquat pour maintenir le développement du Mouvement : d’où la raison d’avoir un Secrétariat Diocésain.

C. Les Secrétariats Nationaux

  1. Ceux-ci vont naître comme conséquence de la nécessité d’unifier et de coordonner la vie du Mouvement à l’ensemble d’un pays.
  2. En beaucoup d’endroits, leur institution a été précédée de rencontres ou assemblées nationales, qui étaient les premiers espaces de communion et coordination entre les diocèses. À partir de là, comme une conséquence naturelle, naîtront les Secrétariats Nationaux, avec l’approbation de la Conférence Épiscopale du pays.

  1. Le premier Secrétariat National a été créé au Mexique, en 1961, lors de la Ie Rencontre Nationale du pays. Ensuite, en 1962, ce fut le tour du Venezuela, de l’Espagne, du Portugal, du Brésil… Cette année-là, on créa plus de vingt Secrétariats Nationaux. À partir de ce moment-là, l’établissement d’un Secrétariat National devint une étape incontournable pour l’avenir du MC dans un pays.

D. Les Rencontres et les Groupes Internationaux

  1. Dans ce processus d’expansion mondiale, dans la décade des années 60, on a finalement perçu le besoin de connexion et de coordination entre les Secrétariats Nationaux. C’est pour cela qu’on a tenu, à différentes époques et à divers endroits, des rencontres internationales de toutes sortes. C’est de celles-ci que sont nés les Groupes Internationaux du MC.
  2. À la Ie Rencontre Latino-américaine célébrée à Bogota (Colombie), en 1968, on envisageait déjà cette possibilité qui est devenue réalité durant la IIe Rencontre Latino- américaine de 1970, en Tlaxcala (Mexique), où fut créée ce que l’on a appelé l’Office Latino-américaine des Cursillos de Chrétienté (OLCC).
  3. En 1972, dans le cadre d’une Rencontre Mondiale, on a érigé le Groupe Européen de Travail (GET) – qui a tenu sa première assemblée, à Majorque, à la même occasion.
  4. Il devint alors évident qu’il fallait un Groupe de langue anglaise (IELG). Les pays d’Amérique du Nord, de l’Europe, d’Asie et d’Océanie formèrent ce groupe en 1973. Coordonné par les État-Unis, on a commencé à travailler à la publication du matériel propre au Mouvement, dans cette langue. 
  5. Dix ans plus tard, les pays d’Asie et d’Océanie, songèrent à créer leur propre Groupe et ils organisèrent une première rencontre à Guam, en 1983, pour former finalement le Groupe d’Asie-Pacifique (APG) en 1990.
    Lorsque les pays anglophones de l’Europe se séparèrent de l’IELG pour s’unirent au GET, en 1997, on créa finalement le Groupe Amérique du Nord/Caraïbe (NACG) (NDT : duquel dépendrait le MCFC).

  1. En même temps que les assemblées internationales, et pour les mêmes motifs, on a tenu différentes Rencontres mondiales. On pourrait dire que la première, ce fut l’Ultreya mondiale, célébrée à Rome, en 1966, en présence du Pape Paul VI. Une deuxième Rencontre Mondiale a eu lieu à Tlaxcala (Mexique), en 1970, et la troisième à Majorque (Espagne), en 1972, dont l’une des décisions a été de publier les « Idées fondamentales du MC », dans un livre qui « identifierait le principal, ce qui caractérise le plus le Mouvement dans le monde ».

E. Organisme Mondial des Cursillos de Chrétienté (OMCC)

  1. En 1980, les Groupes Internationaux existants (OLCC, GET, GHI) réunis à l’occasion de la Ve Rencontre interaméricaine à Santo Domingo (République Dominicaine), approuvent la création d’un Organisme Mondial des Cursillos de Chrétienté – OMCC – comme étant un  « organisme de service, de communication et d’information «, formé par les Groupes Internationaux du MC.
  2. Sous la coordination de l’OMCC seront organisées les Rencontres Mondiales suivantes: la  IVe RM du MC à Caracas (Venezuela), où on approuvera la réédition des IFMC ; la Ve RM à Seúl (Corea), en 1997 ; la VIe RM à Sâo Paulo (Brésil), en 2005, où l’on décide de refaire une troisième édition des IFMC ; enfin, la VIIe RM a eu lieu à Brisbane (Australie), en 2013, durant laquelle ont été approuvé les schémas de la présente édition des IFMC.

6. APPROBATION CANONIQUE DE L’OMCC

  1. Une des activités de l’OMCC consiste à représenter le Mouvement au niveau mondial, spécialement pour les instances ecclésiales. Pour ce faire, l’OMCC a dû, dans un premier temps (1989), par négocier l’entrée du MC au sein de la Conférence des Organisations Internationales Catholiques. Mais pour y arriver, il fallait d’abord obtenir l’approbation canonique du Mouvement par le Saint-Siège.
  2. En effet, bien que le MC jouissait alors de l’appréciation et de la reconnaissance pastorale au niveau mondial (incluant celles des Papes, comme Paul VI et Jean-Paul II), le Mouvement n’avait encore aucune approbation canonique explicite de la part du Saint-Siège.
    En vue de l’obtenir, l’OMCC a dû entreprendre une longue démarche de présentation des Statuts au Conseil Pontifical des Laïcs, en faisant la demande de l’approbation canonique de l’OMCC en tant qu’organe de coordination du Mouvement de par le monde.
    Ce n’est qu’après un processus de plusieurs années que, finalement en 2004, le Conseil Pontifical des Laïcs émit le Décret d’approbation canonique de l’OMCC comme étant « une structure de coordination, promotion et diffusion de l’expérience des Cursillos, ayant une personnalité juridique privée, et en approuvant, du même coup, les Statuts de l’Organisme mentionné ».

7. CONCLUSION

A. Connaître l’histoire du Mouvement

  1. Il est impératif de prendre conscience de l’histoire du MC, en reconnaissant l’œuvre de l’Esprit, depuis ses premiers pas jusqu’à la réalité actuelle du Mouvement, pour y découvrir le zèle, l’enthousiasme et l’effort d’innombrables personnes, en commençant par les pionniers jusqu’à tant de cursillistes anonymes qui ont consacré leur vie à ce Mouvement.

B. Découvrir en elle la réalité et l’identité du MC

  1. Cette histoire, en effet, permet de découvrir la façon dont se sont formé la réalité et l’identité du Mouvement.
  2. À travers les âges, l’action de l’Esprit et l’engagement des individus ont forgé un Mouvement ecclésial évangélisateur, avec sa mentalité, sa finalité et sa méthode propre. 
    Par l’intermédiaire du MC, l’Esprit a rendu possible que tant de personnes rencontrent l’amour de Dieu et parviennent à donner un sens à leur vie.

C. Répondre d’une triple façon

    Face à une pareille histoire, il faut y répondre de trois manières : par l’action de grâces, l’engagement et l’espérance.

  1. Action de grâces pour l’action de l’Esprit et pour le zèle de tant de personnes qui ont fait un bien incalculable dans la vie d’une multitude de gens. 
  2. Engagement, personnel et communautaire, et persévérance pour continuer à vivre avec passion aujourd’hui, ce que le Mouvement peut offrir. 
  3. Enfin, espérance, pour nous ouvrir à l’avenir en comptant toujours sur l’Esprit saint.

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