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Jean m'a parlé de son ami Jésus

par Roger Gauthier, o.m.i.

Le texte ci-contre
raconte un épisode de
l'Évangile selon
Saint Jean.

Il est reformulé
dans un langage populaire
dans le but de nous aider
à découvrir le Christ
comme Jean a pu le
percevoir.

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J'ai vu mourir mon ami, Jésus

Jean, voilà ta MèreLes autorités du Temple insistèrent pour que soit mis en marche le plus rapidement possible le processus de la crucifixion afin d’assurer le temps nécessaire pour leur purification rituelle avant que ne soit immolé l’agneau de la Pâque juive.

Jésus porta lui-même la croix sur laquelle il serait crucifié. Il traversa la ville de Jérusalem vers le lieu qu’on appelait « le crâne » (Golgotha, en hébreu). C’est là que les soldats le clouèrent sur la croix en même temps que deux malfaiteurs, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche. Selon la coutume, on fixait à la croix un écriteau qui informait les passants du crime commis par le crucifié. Pilate lui-même avait tenu à le rédiger pour marquer publiquement la cruauté des accusateurs qui avaient condamné un pauvre illuminé qui se prenait pour un roi. Il avait écrit : « Jésus le Nazoréen, le roi des juifs ». Pilate tenait à ce que tout le monde sache de quel crime il s’agissait, c’est pourquoi il avait exigé un écriteau en trois langues : hébreu, latin et grec! Les grands prêtres furent insultés qu’on les présente comme assassins de leur propre roi. Ils allèrent trouver Pilate pour qu’il change le texte de la façon suivante: « Cet individu a prétendu être le roi des juifs ». Cette fois, Pilate était assez fier de lui et refusa carrément de plier : « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit et ça va rester comme ça ».

Jésus dépoullé de ses vêtementsAvant de crucifier Jésus, les soldats lui avaient enlevé tous ses vêtements de sorte que sur la croix il apparut, devant la foule, dépouillé de toute dignité humaine, semblable à n’importe quel mécréant condamné à mort. Comme la mort pouvait tarder de quelques heures, les soldats occupèrent leur temps selon la coutume à se partager les vêtements du crucifié. Sous les yeux mêmes de Jésus et de sa mère, ils en firent quatre parts et surtout ils tirèrent au sort la belle tunique qu’elle avait tissée pour lui avec tant d’amour. Sans le savoir, ils se conformaient ainsi à la prophétie du psaume 22 : « Ils se sont partagé mes vêtements, et ma tunique ils l’ont tirée au sort ».

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Source des images: Jean et Marie au pied de la croix: EEL33, Eg.prot.de Pessac; Jésus dépouillé de ses vêtements: L'église de St Philbert

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