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Choix de prières cursillistes

 

La prière
qui jaillit du coeur,
sans paroles ou
sans formule,
est souvent la meilleure... mais les formules de prière
seront toujours nécessaires.

Il y en a qui expriment bien
ce que nous ressentons
et qui nous aident
à entrer en prière.

Nous avons sélectionné
et vous présentons
plusieurs prières
regroupées par thèmes.

Chemin de Croix Cursilliste

Mise en route:

À la fin du 19e siècle, l’Église est perçue en Europe comme trop dépendante du pouvoir politique ... ce qui amène un désir de libération de son autorité en favorisant la laïcité des différents pays. D'où l'arrivée, par exemple, de la Révolution française.
L'Église perd son rôle de ciment de la société. Elle perd aussi ses ressources financières, car elle a toujours vécu dans une collaboration parfois aveugle avec les patrons d'usine et les « grands »de ce monde.

Quand les ouvriers contestent leurs conditions de travail, l'Église se retrouve dans une situation ambiguë. Doit-elle protéger la classe ouvrière comme l'enseigne le Christ ou protéger ses lieux de culte grâce à la contribution de la classe dominante ?

• Voilà qu'arrive un pape inspiré par l'Esprit-Saint : Léon XIII est un homme austère, énergique et d'une intelligence remarquable. Fin diplomate et d'une culture universelle, il redonne à l'Église sa mission de leader universel en matière de spiritualité par son encyclique ‘'Rerum Novarum'' qui n'est jamais passée à l'histoire puisqu'il sert encore de référence en pastorale sociale même si cet écrit date de 1891.

Dans Rerum Novarum, Léon XIII passe en revue les fléaux de la classe ouvrière : il dénonce les injustices commises au nom de la charité, l'inégalité sociale comme une loi de la nature et l'écart entre les riches et les pauvres. Il réclame des rémunérations justes, des conditions de travail décentes, des horaires assouplis, un repos hebdomadaire et des relations franches entre les patrons et les ouvriers. Il prêche la justice en ce qui concerne les droits des travailleurs et il réclame une législation sociale qui oblige l'État et les plus fortunés à subvenir aux besoins des plus démunis.

Tout ceci amène un désir de laïcité des gouvernements de plusieurs pays en Europe : en France, en Italie, en Espagne, en Russie…

1re station : Jésus devant Pilate

Jésus devant Pilate

Le gouvernement espagnol veut la laïcité
Une guerre civile éclate en Espagne (1936-1939). L’anticléricalisme radical se développe : destruction des lieux de culte, arrêt et mise en prison de milliers de prêtres de religieux, religieuses et de laïcs engagés en Église.

On estime que plus de 6800 prêtres sont tués ainsi que 13 Évêques. 15,000 personnes laïques sont fusillées, après des condamnations à mort faites par des tribunaux illégaux montés de toutes pièces par des comités anticléricaux. Les gens suivent ce mouvement de façon aveugle sans comprendre ce qui se passe vraiment.
On crie avec les autorités : "À mort, à mort".

2e station : "Jésus est chargé de la croix "

"Ecce Homo", expression latine voulant dire « voici l’homme » (expression de Pilate pour présenter le Christe à la foule).

"Voici l'Homme - Voici l'Église"Jésus chargé de sa croix

L'Église décide de combattre de façon pacifique : le gouvernement n'aura pas le dernier mot. Il s'agit de démontrer que personne ne peut anéantir l'Église de façon définitive.
C'est ainsi que les évêques de tout le pays décident d'organiser un pèlerinage qui regroupe des jeunes pour se rendre à Compostelle. L'objectif consiste à rassembler 100,000 jeunes, ce qui devient réalité les 28-29 août 1948.
Les Évêques ont fait appel aux divers mouvements de l'Action Catholique (JOC- JEC-JAC) qui viennent de maître dans différents pays d'Europe et dont le pape Pie XI fait une grande promotion pour le renouvellement de l’évangélisation en Europe.
La délégation la plus nombreuse et la plus dynamique vers Compostelle vient du diocèse de Majorque qui regroupe 622 jeunes.

3e station : "Jésus tombe pour la première fois"

Mgr Juan Hervas, le nouvel évêque de Majorque fait appel à l'aumônier des mouvements d'Action Catholique pour poursuivre la formation ecclésiale des jeunes de son diocèse qui ont vécu Compostelle.
Sebastian Gaya s'associe au président de l'Action Catholique de son diocèse, Edouardo Bonnin et ils mettent en œuvre une fin de semaine de ressourcement - jeunesse. Jésus tombe pour la première fois
Une première expérience se vit du 7 au 10 janvier 1949 dans un couvent isolé à St-Honoré, où il n'y a aucune commodité. "Tout était difficulté, " dira Edouardo. Mais ces difficultés stimulent les jeunes sur les routes de l'entraide et du soutien mutuel.
On retrouve 21 candidats lors de cette première fin de semaine ; tous les gars de 14 à 20 ans. Cette aventure devient un défi intéressant pour les jeunes. Elle se vit une vingtaine de fois durant l’année 1949. Une communauté de vie prend naissance.
Mgr Hervas qualifie ce mouvement de "brise-glace" pour avancer sur les chemins d’une nouvelle évangélisation. Il ne s’agit pas de donner des cours de théologie, mais de témoigner notre foi.

4e station : "Jésus rencontre sa mère"

Jésus rencontre sa mèreLe défi devient de donner un suivi à la fin de semaine dans des engagements concrets puis d'inciter les cursillistes à se soutenir les uns les autres en partageant leurs vécus respectifs, ce qui donne naissance aux ultreyas.
Le mouvement se multiplie rapidement dans les différents diocèses d'Espagne puis en Amérique latine dans les pays de langue espagnole… ce qui fait que le week-end se vit maintenant par des personnes adultes qui désirent que leurs conjointes puissent vivre elles aussi l'expérience.
Le premier Cursillo pour femmes se vit en Colombie en 1953.

5e Station : Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix

On pourrait dire ici que Simon de Cyrène en portant la croix de Jésus, mission qu'on lui a imposée, Simon de Cyrène aide Jésusfait la découverte de cet homme hors de l'ordinaire. Il vit en quelque sorte son cursillo, car l'aventure de la croix jusqu'au calvaire change complètement sa vie et celle des membres de sa famille.
Simon se trouvait à Jérusalem avec ses fils Alexandre et Rufus. Il dit à ses fils : "Je suis bouleversé je viens de vivre les heures les plus fondamentales de mon existence. Plus rien ne sera jamais pareil. J'ai l'impression d'avoir ressenti le Ciel."
Simon et ses deux fils sont des personnes transformées. Ils sont parmi les premiers convertis suite aux discours des apôtres. Ils retournent chez eux puis ils mettent en œuvre une communauté chrétienne. Rufus est choisi comme presbyte de la communauté.
N'est-ce pas là les fruits de l'expérience de la fin de semaine d'un Cursillo.

6e Station : "Une femme essuie le Visage de Jésus"

Le pape Paul VI signe un décret reconnaissant le mouvement "Cursillos" comme un outil important de l'Église pour une nouvelle évangélisation. Il dit aux cursillistes : "Allez par les chemins du monde entier et incarnez par votre vie quotidienne le message que le Christ nous a laissé" (14 décembre 1963). Véronique essuie le visage de Jésus
Ensuite, il met le mouvement sous la protection de l’apôtre Saint-Paul, le plus grand évangélisateur des premiers temps de l'Église. Les évêques hésitaient entre Saint-Jacques, Saint-Jean ou Saint-Paul.
Saint-Jacques puisque le mouvement est un fruit du pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle. Saint-Jean puis qu'il était le plus jeune des apôtres.
Saint-Paul, dira le pape, puisqu'il est pensable qu'il ait vécu son cursillo durant les trois jours où il a vécu aveugle après sa rencontre avec le Christ lorsqu'il se dirigeait à Damas pour persécuter les chrétiens.
Il a vu le visage du Christ et ce fut le choc de sa vie. D'autant plus que les chrétiens de Damas l'ont accueilli à bras ouverts sans le juger.
Telle est notre mission encore aujourd'hui : Voir Dieu, en devenir témoin et surtout "de ne juger personne."

7e "Station "Jésus tombe pour la 2e fois"

Un jeune prêtre espagnol, nouvellement ordonné, souhaite être envoyé en Mission dans un des pays les plus pauvres du monde. Ses supérieurs le nomment professeur de maths, au Québec. Quelle déception ! Mais il a fait le vœu d'obéissance.
À l'automne 1963, il arrive à Victoriaville (Québec). Sa communauté (Clarétains) vient d'accepter la responsabilité de la paroisse Notre-Dame de Protection, à Sherbrooke. Le père Jean Riba fait de l'auto-stop tous les week-ends pour faire du ministère à Sherbrooke.
Lors d'un déplacement, il est accueilli par François Thibault, un membre-laïc de l'institut Pie X qui vient de vivre l'expérience du Cursillo à Manchester aux États-Unis, le père Jean a lui aussi vécu le Cursillo en décembre 1962.
Cette rencontre providentielle donne naissance au Cursillo francophone : le premier week-end en français se vit à Sherbrooke du 21 au 25 octobre 1965. Un prêtre espagnol, des rollistes de langue anglaise, des candidats français : voilà la recette idéale pour un échec total ou encore pour reconnaître que Dieu fait toujours au-delà de tout ce qu'on peut imaginer.

8e Station : "Jésus rencontre les femmes de Jérusalem"

À peine six ans après sa fondation, notre mouvement vit une première rencontre nationale qui rassemble 2500 personnes à Sherbrooke ayant pour thème : "Le chrétien dans le monde d'aujourd'hui." Jésus console les femmes de JérusalemCette station rappelle l'envoi en mission de Jésus qui redit aux saintes femmes que la souffrance n'est pas le dernier mot de Dieu si on sait faire preuve de compassion et de soutien mutuel face aux défis du quotidien.
Les chrétiens sont dans le monde ce que l'âme est dans le corps. L'âme habite dans le corps, mais elle n'appartient pas au corps. L'âme aime cette chair qui pourtant la fait souffrir.
C'est l'âme qui maintient le corps. Cette mission est si belle qu'il n'est pas permis de la déserter. (Extrait, lettre à Diognète sur les chrétiens dans le monde, année 150).
Le défi d'un(e) cursilliste consiste à rendre le monde meilleur en ne cessant jamais de croire au Dieu de l'impossible" (Eph. 3 :20)

9e Station : "Jésus tombe pour la troisième fois"

La tragédie du Christ demeure toutes ces méchancetés qui sont vécues dans le monde de façon cruelle et sans pitié : les viols, les meurtres, les faits et gestes vécus dans la recherche de son Ego personnel sans de soutien aux gens qui souffrent…
Il nous faut une spiritualité solide pour devenir un « Scandale d’Espérance » (thème du rassemblement national du 25 mai 1975 qui a rassemblé 4000 personnes au Colisée de Québec)Jésus tombe pour la 3e fois
« Tomber c’est humain, se relever, c’est divin ! » La spiritualité du mouvement demeure une belle source d’inspiration. Pensons à notre trépied spirituel : "Prière - Étude – Action. "
Prier, c’est se mettre en cœur à cœur avec Dieu pour voir ce que nous vivons, pour voir les gens autour de nous comme Lui les voit. Prier, c’est abandonner nos soucis entre les mains de Dieu et lui manifester une totale confiance. C’est éviter l’éparpillement en faisant de nous des gens habités par Dieu. C’est apprendre à aimer chaque personne avec le cœur de Dieu.
L’Étude, c’est analyser les événements que nous vivons pour discerner l’Essentiel et découvrir les différentes possibilités qui sont au-delà du "Tout le monde le fait, fais-le donc. " L’Étude nous permet de devenir interpellant pour les gens qui cherchent le sens de leurs vies.
L'Action, consiste à aller sur le terrain des autres, "à sortir de nos sacristies et nos sous-sols d'église" comme dit le pape François.
Aller vers les autres pour s'intéresser à ce qui les intéresse. Être ouvert à nos différences, avec honnêteté dans un profond respect du vécu de chaque personne. Permettre à chaque personne de retrouver sa dignité humaine. Rayonner le Christ par contagion.

10e station : "Jésus est dépouillé de ses vêtements"

La grande vertu d'un chrétien(ne) demeure depuis toujours l'humilité. Voici un autre aspect important de la spiritualité du cursillo.
L'humilité, c'est savoir comme une certitude qu’on aura toujours plus à apprendre des autres qu’à leur enseigner. Ne traitez jamais les autres avec un sentiment de supériorité : Un bon discernement en ce sens est notre spontanéité à juger les autres. On juge les gens de qui on se sent supérieur, à partir des qualités que nous croyons posséder.
Jésus dépouillé de ses vetementsL'humilité, c'est se dépouiller du bagage de nos connaissances et de nos expériences de vie pour vivre simplement le quotidien en créant des complicités avec chaque personne rencontrée. Il n’est pas nécessaire de faire l'exégèse de chaque situation ni de devenir curieux du vécu de l'autre. N'exiger de personnes une performance à toute épreuve.
L'humilité, c'est accepter qu'il n'y ait que des situations qui nous dépassent, c'est affronter nos limites personnelles sans accuser les autres. C'est aussi faire le deuil de nos aspirations romantiques et de nos rêves.
La seule certitude pour avancer dans la vie et surmonter les passages difficiles est de nourrir en nous la certitude que Dieu ne nous fera jamais faux-bord. "Dieu m'aime, j'aime Dieu et cela suffit. " (Thérèse d’Avila)

11e station : "Jésus est cloué sur la croix"

Jésus s'est toujours présenté comme "doux et humble de cœur. " Jamais de jugement sur les autres. Aucun esprit de compétition. Sa vie n'est que bonté et bienveillance. Et voilà que tout casse par jalousie, par peur de perdre leur pouvoir des gens en autorité.
Jésus cloué à la croixCe sont ses blessures qui lui permettent de comprendre les souffrances de chaque personne. Que fait-il sur la croix ? Il porte encore le souci des autres : Il se préoccupe de l'avenir de Marie, il pardonne à ses bourreaux, Il accueille le bon larron sans le juger.
Le seul pouvoir de Jésus consiste à se garder les mains nues. Mains nues de celui qui a tout donné. Sa force est dans ses plaies. Son arme absolue repose sur ses clous. Il n'a que le pouvoir de l'amour sur la haine. Il nous dit encore aujourd'hui : "Donne-toi plus, va plus loin. " (Thème du 3e ultreya national au Vélodrome de Montréal, le 8 juin 1980. 8000 participants).

12e station : "Jésus meurt sur la croix"

La mort de Jésus sur la croix crée un mouvement de compassion entre Dieu et l'humanité. Sa mort nous enseigne que Dieu est toujours du côté de la personne qui souffre. Souffrance physique, souffrance d'être mal aimée, souffrance de se sentir abandonné.
Jésus meurt sur la croixDieu ne regarde pas ce que furent nos vies, mais ce qu'elles sont appelées à devenir. Voilà le défi de chaque cursilliste : regarder en avant. Regarder avec les yeux du cœur. Donner la force à chaque personne de devenir meilleure. Faire en sorte que même une vie cassée puisse devenir un chemin de sainteté comme ce fut le cas du bon larron.
Le Christ nous sauve de nos limites, de nos pauvretés, de nos échecs tout en nous invitant à faire plus de nos vies, ce qui veut dire : faire les mêmes choses que tout le monde, mais avec plus d'amour dans le cœur.

13e station : "Jésus est descendu de la croix"

"Tout est fini. ", mais l'aventure spirituelle du cursillo nous apprend que rien n'est fini avec le Christ. Il y a toujours une issue nouvelle là où on semblait devant un mur infranchissable.
Jésus esy descendu de la croixLe cursilliste le plus connu de la planète, le pape François, nous a souvent répété que l'Église n'est pas un poste de douane, mais un hôpital de campagne qui accueille chaque personne sans conditions.
Dans la vie on a deux choix : devenir une outarde généreuse ou une poule picosseuse.
Regardons passer un vol d'outarde dans le ciel : elles volent en "V". Des savants ont découvert que le battement des ailes des oiseaux soulève l'air et facilite le vol des oiseaux qui suivent. En voyageant ensemble, les outardes peuvent voler 71% plus loin que si elles voyageaient seules.
Lorsque l'outarde qui se trouve en avant devient fatiguée, elle retourne en arrière et une autre prend sa place. Les outardes cacardent pour encourager celle qui mène le groupe.
On rapporte aussi que si une poule est blessée, toutes les autres poules du poulailler la picossent jusqu'à ce que la mort s'en suive. Donnons-nous le goût aux autres de devenir de meilleures personnes ou si nous les picossons en renotant continuellement leurs erreurs ou en les écrasant avec les principes de la morale.
Devenir une outarde généreuse veut dire aider l'autre à développer ses talents, l’encourager dans ses dépassements lui permettre de s'épanouir même si cette personne semble vouloir vivre un bonheur différent de celui que nous aurions souhaité pour elle.

14e station : "Jésus est mis au tombeau"

Dans notre credo, qui date du Concile œcuménique de Nicée vécu en 325 et ensuite entériné par le Concile de Constantinople en 381, il est affirmé que "Jésus est descendu aux enfers lors de sa mise au tombeau. "
Qu'est-ce que les enfers ? Il s'agit d'un lieu où séjournent les morts depuis qu’Adam et Ève ont été chassés du paradis terrestre en attendant que Dieu ouvre à nouveau les portes du ciel. Dans la Bible, quand Dieu éloigne Adam et Ève du paradis terrestre, il est écrit : "Et Dieu ferma le ciel", puis au baptême de Jésus, il est écrit : "le ciel s'ouvrit à nouveau. "

Jésus est mis au tombeauAlors, la spiritualité du Samedi-Saint enseigne que le Christ est descendu au "Schéol" y chercher toutes les âmes des élus depuis le commencement de l'humanité pour les amener avec lui au pays de la Résurrection.
Le Samedi-Saint est le passage de la tristesse de l'isolement, à la joie de se retrouver en présence du Tout-Amour. Le Samedi-Saint nous enseigne que le dernier mot de Dieu n'est pas la mort, mais la vie en plénitude.

Ça me rappelle une petite fille qui venait assister au baptême de son petit frère. En arrivant à l'église son père me dit : "Hier soir, j'ai raconté la vie de Jésus à ma fille à l'aide d'un livre illustré pour enfant qui est un chemin de croix et à la fin, elle s'est mise à pleurer parce qu'on l’avait crucifié. Ce n'est pas juste disait-elle… et elle a pleuré toute la nuit je lui ai dit qu'en allant au baptême de son petit frère, le curé lui expliquerait ce qui s'est passé. Je ne savais plus quoi dire... "
Alors, je me retourne vers la fillette et je lui dis : "Tu trouves que ce n'est pas juste qu’on l’ait crucifié puis mis au tombeau ? " "Non, ce n'est pas juste", me dit-elle. "Alors Dieu aussi trouvait que ce n'était pas juste, et il lui a redonné la vie. Il a même décidé qu'il ne mourrait jamais grâce aux bonnes actions de chacun de nous. " Et soudain la petite fille se retourne vers son père et lui dit : " tu sauras que tu ne sais pas TOUT ! Jésus est redevenu vivant ! "

Vivre en cursilliste, c'est témoigner que le Christ est toujours vivant. C'est prendre conscience que Dieu est un mystère qu’on n’aura jamais fini de découvrir. C'est savoir comme une certitude que le Christ compte sur nous et que nous pourrons toujours compter sur lui. C’est relever le défi quotidien de faire la Joie de Dieu !

Gilles Baril prêtre A.S.
Juillet 2025