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François, va et répare ma maison

Pape François

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Un an avec le Pape François

Florilège en images des gestes et des paroles du Pape François qui ont marqué la première année de son pontificat, sélectionnés par KTO.

 

Être un Pasteur
avec l'odeur
des brebis...





 

« Moi, je suis le bon berger;
je connais mes brebis,
et mes brebis me connaissent,
comme le Père me connaît,
et que je connais le Père;
et je donne ma vie pour mes brebis » .

Jn 10, 14-15

En ce dimanche du Bon Pasteur qui est aussi le dimanche des vocations, nous reprenons ici un extrait de l'homélie prononcée par l'Abbé Pierre Gingras, au Jour du Seigneur.

« Je suis le bon pasteur, le vrai berger »

C’est une belle image… pleine de douceur, qui évoque un climat de paix, qui appelle une certaine tendresse.

On revoit facilement Jésus qui ramène la brebis égarée sur ses épaules. On imagine les verts pâturages dans lesquels le bon berger fait reposer ses moutons.

Et c’est là que nos représentations peuvent nous jouer des tours, nous tendre des pièges, parce que faire le métier de pasteur, faire le métier de berger, c’est faire un métier qui est dur, qui est rude.

Le bon berger doit être attentif, fort, prêt à risquer sa vie pour ses brebis.

Pour être un bon berger, il faut être continuellement attentif. Il faut avoir le sommeil léger pour être toujours prêt s’il survient quelque chose. Il faut être fort pour affronter les bêtes sauvages qui viennent attaquer le troupeau. Il faut savoir risquer sa vie. Il ne faut pas avoir peur.
Je pense que c’est davantage dans ce style de pasteur que Jésus se situe quand il dit :
« Je suis le bon pasteur, le vrai berger »… un berger qui donne sa vie parce que les brebis de son troupeau sont importantes pour lui, importantes au point qu’il les connaît et les brebis le connaissent. Comme dit le pape François « il a l’odeur des brebis » et elles écoutent sa voix.
C’est ce type de pasteur qui doit nous interpeler aujourd’hui, en ce dimanche des vocations, au moment où nous sommes invités à nous laisser rejoindre par un besoin pressant pour la vie de nos communautés : besoin de prêtres, besoin de diacres permanents, besoin d’hommes et de femmes qui nous disent la possibilité de l’Évangile extrême par la vie consacrée.
Vous savez, c’est un rude métier aujourd’hui que d’avoir une charge pastorale, que d’être pasteur de communauté, que d’être berger dans une paroisse.

Mais c’est un métier passionnant parce que plus que jamais il faut être attentif… il faut avoir en quelque sorte un sommeil léger et être toujours prêt à intervenir si le danger se présente… il faut aussi être toujours en recherche de pâturages où le troupeau pourra se nourrir avec de l’herbe de qualité, simplement pour mieux avancer. Il faut aussi être assez prudent pour garder le troupeau uni et en même temps, être assez audacieux pour accueillir les brebis d’autres bergeries, ces brebis qui reviennent parce qu’elles n’ont pas reconnu ailleurs l’odeur du bon berger, l’odeur du bon pasteur.

Pour lire le texte intégral voir: Communications et Société

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Source des images: InfoCatho.be