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Alfred Bessette vient au monde avec des problèmes de santé à l’estomac - qu'il conservera toute sa vie. Sa mère est très fidèle à Saint-Joseph et n’a de cesse de le prier pour qu’il aide son enfant.
Âgé d'à peine 6 ans, le jeune Alfred perd son père, écrasé sous un arbre qu'il venait d'abattre. Quatre ans plus tard c'est sa mère qui meurt des suites de la tuberculose. Adopté dans une famille pauvre, dès l'âge de 12 ans, il doit apprendre à gagner son pain. Mais, toujours plus fragile que les autres physiquement, Alfred ne réussit pas à garder un emploi.
1ère communion- 10 ans
À 22 ans, il confie son désarroi à son confesseur et guide, le Curé André Provençal. Celui-ci connait depuis longtemps sa piété remarquable, son abandon à la Providence et sa dévotion particulière à Saint-Joseph.
Même si Alfred ne sait ni lire ni écrire, le bon curé l’envoie auprès des supérieurs de la Congrégation des Frères de Sainte-Croix avec une recommandation où il leur dit tout simplement « Je vous envoie un saint ». Grâce à quoi, il prononce ses vœux, finalement, à l’âge de 27 ans et prend le nom de Frère André en remerciement à son confident.
Profession religieuse 1872
On confie au frère André le poste de portier et de concierge au Collège Notre-Dame situé au pied du Mont-Royal. Il a également plusieurs autres tâches à accomplir au service des pensionnaires. Malgré le fait qu’il continue à être éprouvé par ses problèmes de santé, il prie constamment la Providence et le bon Saint-Joseph de l’aider à avoir la force d’accomplir ce qu'on lui demande, et s’acquitte de toutes ses tâches dans la bonne humeur. On découvre en sa compagnie un homme plein de joie de vivre, d’un tempérament taquin. Il est très sociable malgré son effacement et son humilité. Il est toujours le premier éveillé à son poste et le dernier couché, après sa visite à la chapelle.
Durant ces nombreuses années au service de la Congrégation, le Frère André rencontre beaucoup de gens à travers ses diverses besognes. Tous ces gens lui confient bien des demandes de prières pour des souffrances du corps et de l’âme. Chaque fois il leur dit : « Frottez-vous avec la médaille de Saint-Joseph ou avec son huile ». Les résultats sont étonnants et encore plus quand le bon frère procède aux rites lui-même. Les guérisons inexpliquées se multiplient et lui attirent des foules de plus en plus considérables. Ce qui ne va pas sans inquiéter la hiérarchie.
Quand on commence à dire de lui qu’il est un saint homme, il réplique que c’est Saint-Joseph qui est à l’œuvre et non lui. Quand la guérison n’a pas lieu ou qu’elle n’est pas totale, il leur dit de continuer à prier jusqu’au temps qui a été décidé par Dieu.
Convaincu qu’il doit à l’intercession de Saint-Joseph ce qu'il accomplit et pour mieux le faire aimer et prier par tous ceux qui viennent à lui, le frère André veut bâtir un sanctuaire à son honneur sur la montagne. Il va donc y enterrer une médaille. Ce vœu tient également à cœur aux frères de sa congrégation mais on n'arrive pas à trouver les moyens nécessaires. Le frère André leur affirme : « Nous obtiendrons ce coin de terre, Saint-Joseph en a besoin » . Et c'est ce qui se produit.
Le sanctuaire commence petit à petit. Un chapelle en 1904, qui sera agrandie en 1908 puis en 1910. À chaque nouveau besoin, le frère André s'en remet à son protecteur.
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