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La foi en action
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Un modèle de foi en action

Prophètes de notre temps !

...tantôt de grands noms
connus mondialement,

tantôt des témoins
qui rayonnent
dans un milieu donné.

Chacun à sa manière
nous interpelle
comme un reflet du Christ.
Lavement des pieds
Chacun nous invite à répondre
à l'amour que Dieu nous porte
en nous mettant
au service des autres.


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Véronique Delaire, Technicienne en éducation spécialisé
Véronique Delaire,

Technicienne en éducation spécialisée,
elle fait don de sa vie
auprès des handicapés.


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"J’avais besoin de voir concrètement l’amour du Christ en action,
il fallait que je puisse y participer pour croire que Dieu peut être vraiment présent concrètement dans ma vie!
"

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Brève biographie de Véronique DELAIRE

 

Véronique DelaireVéronique Delaire est née le 20 janvier1972 à Ste-Pétronille,
petit village situé sur l’île d’Orléans près de Québec.

Elle est jumelle et aînée d’une famille de 4 enfants.

Son père est Jean-Pierre Delaire.
Il est né en 1946 et est décédé à l’âge de 35 ans alors que Véronique
n’avait que 10 ans.
Sa mère est Ghislaine Boily.
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Véronique DelaireVéronique a obtenu un D.E.C. en Technique d’éducation spécialisée dans le but de travailler avec les handicapés, particulièrement les enfants.

En 1997, Véronique effectue une brève rencontre avec Madame Louise Brissette qui consacre sa vie auprès de ses 37 enfants handicapés qu'elle a adoptés.

Véronique débutera un travail de quelques heures par semaine de bénévolat chez les Brissette.

Quelques semaines plus tard, ce sera un travail à plein temps
du 8h. à 4h. C’était pour Véronique un vrai rêve.

Elle avait donc à cette époque 25 ans et avait délaissé tout ce qui parlait de Jésus.
Pour elle, ceux qui fréquentaient les groupes de pastorale, c’était « quétaine »
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Par respect pour sa patronne Louise, Véronique était attentive à ses pieuses lectures .
Louise lui demandait alors de l’accompagner pour prendre soin des enfants qu’elle amenait lorsqu’elle donnait des témoignages un peu partout au Québec.

Pour Véronique, c’était un immense plaisir et elle considérait ça comme un cadeau. Sans trop s’en rendre compte, le témoignage de Louise lui remplissait le coeur.
Elle réalisait qu’elle était au quotidien un témoin concret des bienfaits de la Providence.
Elle admirait aussi l’abandon de Louise et son amour pour Jésus.
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Véronique DelaireLentement, Véronique
a ouvert la porte à Jésus
qui ne demandait pas mieux
que d’entrer dans sa vie.

A travers leurs partages,
en même temps que leur travail,
Louise lui a fait réaliser
qu’elle servait le Bon Dieu à travers les services
qu’elle donnait si bien aux enfants.


TÉMOIGNAGE DE VÉRONIQUE DELAIRE:

"À travers nos partages sur le coin d’une porte, ou entre 2 changements de couches,
Louise m’avait dit que je servais le bon Dieu à travers le service aux enfants.
Ce message m’a enflammé le cœur, moi servir Dieu! Était-ce possible?
Il me semble que je n’en étais pas digne…
Et je me suis mise à lire les Évangiles du jour,
je m’intéressais de plus en plus à ce que ce Jésus avait à me dire.
Puis en lisant l’Évangile du jeune homme riche,
quand Jésus demande au jeune homme de tout laisser pour le suivre,
il lui dit non!
Moi, je voulais dire oui.

Alors graduellement, au fil des ans j’ai commencé à laisser des choses :
le maquillage et les beaux vêtements à la mode,
j’ai troqué mon appartement et mes meubles pour une petite chambre,
je ne me servais presque plus de ma voiture,
mon temps était donné aux enfants,
je me suis débarrassée de ma voiture, je l’ai donnée.
Je ne pouvais plus servir le Seigneur en obtenant un salaire, ça n’avait plus de sens! Fini les salaires. Et enfin je m’ennuyais les fins de semaine
il n’y avait plus grand chose qui m’intéressait,
et mes amis me trouvaient pas mal bizarre,
je les comprenais…

Alors j’ai demandé à Louise si je ne pouvais pas venir aussi les fins de semaine,
elle n’a pas voulu tout de suite, il a fallu que j’attende.
Et maintenant, depuis plusieurs années, je suis là 7 jours sur 7.

Depuis 16 ans, je travaille à cette Œuvre du bon Dieu.
Je lui ai donné bien peu à côté de ce qu’il me donne,
Il m’amène toujours plus près de lui.
Il me fait vivre des expériences de confiance, d’abandon et d’amour!
Il me montre mes faiblesses, Il me montre aussi qu’il m’aime!
Il veut prendre toute la place, Il veut être l’unique de ma vie!
Comme réponse à tout cela c’est un oui à chaque jour qu’il me demande,
oui à aimer mes frères et sœurs. Aimez-vous les uns les autres,
c’est ce que Jésus demande et j’ai l’occasion de l’exercer tous les jours.

Ah! Ce n’est pas toujours facile d’aimer celui ou celle qui crie sans arrêt,
qui manipule, à qui il faut répéter toujours la même chose,
qui n’a pas reçu d’éducation, qui ne nous retourne pas son affection,
qui s’oppose à tout, qui est impoli, qui agit toujours pour être applaudi…

Que j’ai du chemin à faire pour dire oui tout le temps
et tout de suite sur cette route qui est la vie.

Jésus nous aime d’un amour qui ne finira jamais,
qui nous aime plus que ce qu’on peut imaginer,
est toujours là pour nous pardonner,
nous remettre sur la bonne route quand nous nous sommes écartés.
Il est là de l’autre côté de la porte, il attend.
Nous n’avons qu’à ouvrir la porte qui est si souvent fermée,
en tout cas la mienne, et à faire un pas vers lui,
un tout petit pas, et Il fera le reste.

Ne sommes-nous pas des enfants gâtés avec Lui comme Père!
Je dois dire merci au bon Dieu d’avoir mis madame Brissette sur ma route.
Elle est pour moi un vrai témoin du Christ,
par sa foi, sa confiance, son amour et surtout son abandon à la Providence.
J’avais besoin de voir concrètement l’amour du Christ en action,
il fallait que je puisse y participer
pour croire que Dieu peut être vraiment présent concrètement dans ma vie!
Merci Seigneur de mettre des témoins de ton amour
sur la route de tous ceux qui te cherchent sans le savoir!"

Véronique Delaire


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Expansion de St-Anselme en Haïti
et arrivée de Véronique Delaire comme "grande soeur".


Prise de compassion, suite au séïsme survenu en 2010 en Haïti, le coeur de Louise Brissette, plein d'amour et de générosité, rescent le besoin de venir en aide aux enfants délaissés là-bas.

Elle constate qu'ils n'ont rien pour venir en aide aux enfants délaissés et elle s'imagine le pire pour les enfants handicapés.

Louise et son équipe développent donc un projet ayant pour nom "La petite béquille".
Le diocèse leur accorde d'abord un terrain dans un village situé au sud-ouest de Port-au-Prince, plus précisément à ST-MICHEL-DU-SUD.
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A
vec l'aide de généreux donateurs et de gens compétents,
ils entreprennent une construction.
C'est un projet de près de $400,000.

Suite à des voyages en Haïti,
où Louise a déjà ciblé des enfants,
elle projette d'accueillir 32 enfants handicapés là bas.
Ce sera pour elle un prolongement de ce qui se fait déjà à
St-Anselme.
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La petite Béquille" grandit. Parce que c’est un projet familial, ses enfants y participent chacun selon leur compétence. Pour plusieurs. c’est bien simplement par amour des petits haïtiens. Par contre les plus vieux y participent selon leur champ d’études et selon leur intérêt dans l’aide humanitaire.

"La petite Béquille grandit aussi parce que des amis(es),
ont cru à Ma Maison en Haïti.
Avec nous, ils croient au meilleur pour ces jeunes enfants et, sans compter, ils mettent leur compétence, leur disponibilité et leur cœur par amour des enfants.
La petite Béquille grandit parce que simplement,
nous emboîtons le pas à Maman Marie à qui nous avons confié le projet!
À LA PETITE BÉQUILLE, c’est beaucoup d’enfants,
c’est plein de bonheur, c ’est la joie de vivre!
c’est, ensemble bâtir pour le plus petit!"
Louise Brissette

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Véronique Delaire prendra la direction de cette mission,
elle sera la "grande soeur" de la maison située à
St-Michel-du-Sud.

En douceur une mission prend vie en Haïti

Le 2 juillet 2013, au terme de longues démarches, Véronique Delaire met les pieds en terre haïtienne.

C'est une première approche d'apprivoiser des lieux et d'établir une surveillance concrète pour faire avancer les assises de ce grand projet qu'est celui de créer une maison pour accueillir en permanence 32 jeunes handicapés haïtiens.


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Elle est accompagnée de deux filles de Louise Brissette notamment: Sarah et Christine Brissette.

Une bâtisse leur est prêtée pour le moment par la communauté des pères Mariannhill à Port-au-Prince.
Le tout, en attendant la construction de l'édifice qui sera situé à St-Michel-du-Sud et ce n'est qu'un début.
C'est un premier séjour d'apprivoisement et d'installation qui durera jusqu'au début d'août.
Ils ont accueilli et hébergé temporairement trois enfants.
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Le 14 octobre, c'est la rentrée définitive à Port-au-Prince pour Véronique.

La famille vient de prendre une expansion en Haïti.

Elle est assistée de Fannie, Gabrielle et Julien Brissette,
les filles et le fils de Louise.




Gabrielle, Fanie et Julien sont assez autonomes pour aider convenablement Véronique et la seconder dans toutes les tâches.
Ils seront assistés d'un Gardien.

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Le 31 janvier 2014, c'est le grand jour, trois premiers enfants haïtiens seront acceptés en permanence dans leur maison de Port-au-Prince.
Le grand rêve de Louise Brissette était de les adopter définitivement. Cependant les lois du pays ne le permettent pas.

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Les travaux de la maison de St-Michel-du-Sud sont entrepris lentement et se termineront d'ici deux ans.

 

La maison portera le nom bien évidemment de:
"LA PETITE BÉQUILLE"


La maison pourra éventuellement abriter 32 enfants handicapés.
Le tout est sous le patronage de la Sainte-Vierge.

Recherche et conception: Réjean Vigneux
Révision: Marielle Lefebvre
Mise è jour: 06-2013