Merci à tous ceux qui nous envoient un témoignage!
En témoignant de ce que le Seigneur
a fait dans notre vie,
nous contribuons à faire connaître
sa présence et son action
et c'est Lui que nous louons.
"Que votre lumière brille!
Qu'elle soit placée sur le boisseau!
Afin que tous ceux qui la voient
rendent gloire à votre Père
qui est dans les cieux."
(Mt 5, 15-16)
Jean-Paul ii, Ultreya d'Italie en 1990
C'est avec beaucoup de reconnaissance à ce Dieu d'amour, que je viens aujourd'hui témoigner d'une expérience que nous avons vécue, Gérard et moi, le 29 octobre dernier.
Nous revenions d'un Conseil Général à Sherbrooke et nous étions très heureux d'avoir vécu cette belle fin de semaine enrichissante et qui est toujours, pour nous deux, un vrai stimulant pour continuer à oeuvrer à la vigne du Seigneur dans ce Mouvement que nous tenons beaucoup à coeur.
Nous sommes partis après le dîner et nous sommes allés souper chez notre fille Chantal qui demeure à Russell. Nous avons fait comme d’habitude, car à chaque fois que nous partons en voyage, nous récitons le chapelet et nous savons que le Seigneur et la Vierge Marie nous accompagnent et qu’on va être protégés par eux.
Nous sommes partis vers 8 h45 pour revenir à Cornwall. Tout alla bien jusqu'au moment où nous sommes arrivés sur la 138 près de Bonville. La route était en construction et une des roues de la voiture a touché le gravier et Gérard a perdu le contrôle de la fourgonnette. La voiture a tournoyé à plusieurs reprises et nous voilà traversant la voie opposée. Gérard voyait des autos qui roulaient et qui se dirigeaient directement sur nous. La première chose que j'ai dite est "Jésus, Marie, Joseph". De plus, la voiture a glissé et renversé sur le côté droit et on s'est finalement arrêté dans le fossé, la voiture avait les quatre roues en l'air. Nous étions vraiment prisonniers dans cette voiture, suspendus, à la noirceur, dans un pied d'eau, à cinq pieds d'un poteau de téléphone. Je croyais vraiment que c'était la fin ...mais quelle fut notre surprise après de réaliser que nous étions vivants. Vous pouvez vous assurer que nous avons rendu grâce au Seigneur de nous avoir protégés.
J'ai vraiment vu la main du Seigneur venir à notre aide dans la présence de deux hommes et d'une femme que nous appelons les bons samaritains qui sont arrêtés pour venir nous aider quelques minutes après l'accident. Ils ont été d'une bonté, d'une charité et d'une délicatesse extraordinaire. Ils nous ont sortis de peine et misère de la voiture et comme ils avaient un téléphone cellulaire, ils ont appelés l'ambulance et les policiers. De plus, une infirmière, qui travaillait à l'hôpital CHEO des enfants à Ottawa, s'est arrêtée en allant à son travail, et elle est demeurée constamment près de moi. Elle m'a fait coucher par terre par prudence car elle avait peur que je puisse avoir une sérieuse commotion cérébrale. Ces personnes ont mis sur moi leur manteau et des couvertures car j'avais très froid, et en plus, l'effet du terrible choc que je venais de vivre. Elle m'a dit "You are very lucky to be alive". J'avais très mal à la tête et au cou. Gérard s'en est sorti indemne excepté le choc qu'il a subi. Notre nouvelle auto était une perte totale.
Une fois l'ambulance et les policiers arrivés, ils nous ont conduits à l'hôpital Hôtel-Dieu où j'ai passé des examens et radiographies et je n'avais aucun membre de brisé excepté une légère commotion cérébrale. J'ai dû me reposer pour quelques semaines car j'ai eu mal à la tête pour environ un mois, et après, j'ai pu entreprendre mes fonctions journalières et aujourd'hui, je me sens très bien.
Je remercie le Seigneur d'avoir placé sur notre route ces bons samaritains dont je ne connais pas les noms et nous pouvons dire qu'ils ont une place très spéciale dans nos prières et dans mon coeur.
Je peux affirmer que la parabole du bon Samaritain (Luc 10, 29-.37) s’est actualisée en ce dimanche du 29 octobre. Ces personnes ont vraiment vécu l'enseignement du Christ en nous portant secours à nous, vrais étrangers, et nous prions le Seigneur de les bénir.
Merci à mon cher Gérard pour sa patience et son aide précieuse, ainsi que parents et amis pour leurs visites, délicatesses et leurs prières, spécialement les cursillistes de St-Félix.
Je remercie également ma chère maman qui, le même jour, le 29 octobre 1959, est décédée d'un accident d'automobile en traversant la rue pour venir m'aider. Je suis certaine qu'elle était présente en ce moment pénible et elle était mon ange gardien qui veillait avec amour sur moi et Gérard...
Gloire et louange au Seigneur pour avoir épargné ma vie. Je suis heureuse de pouvoir continuer la mission que le Seigneur a choisie pour moi. Je réalise de plus en plus que la vie est très fragile et qu'elle est un cadeau de Dieu. Nous ne devons jamais prendre notre vie à la légère et on doit toujours être prêt pour affronter le Seigneur face à face. Je fus sensibilisée après un tel accident, qu'on ne sait jamais le jour ou l'heure que le Seigneur viendra frapper à notre porte pour nous ramener à lui.
Psaume 114
J'aime le Seigneur parce qu'il a écouté
La voix de ma supplication.
Parce qu'il a incliné son oreille vers moi
Au jour où je l'ai invoqué.
Les liens de la mort m'environnaient déjà
Et les filets du séjour des morts s'étaient abattus sur moi;
J'étais en proie à l'angoisse et au chagrin
C'est alors que j'ai invoqué le nom du Seigneur:
O Seigneur, sauvez-moi la vie!Le Seigneur est bon et juste,
Et notre Dieu est plein de miséricorde.
Le Seigneur prend soin des coeurs simples;
J'étais dans la misère et il m'a sauvé.
Reviens donc, mon âme, à ta sérénité,
Car le Seigneur t'a fait du bien.
II a retiré mon âme de la mort, à mes yeux, il a épargné les larmes.
Il a préservé mes pieds de la chute
En présence du Seigneur
Je vais donc continuer ma route sur la terre des vivants.
De Colores!
Je vous aime,
(Tiré de la revue " L’arc-en-ciel" du diocèse Ottawa-Cornwall, ON )