Mon pèlerinage avec la JMJ

ll y a plus d’un an maintenant, j’ai débuté lentement un pèlerinage tout à fait spécial avec les Journées Mondiales de la Jeunesse. Au début, je me sentais attirée par ces jeunes sans savoir quoi ni comment faire.

Cependant, cette attirance était enrobée de peurs de toutes sortes. Au départ de ce pèlerinage, de cette aventure, je n’avais pas d’expérience à laquelle me référer et me sécuriser. Le seul point connu: Jésus. Cela aurait dû être suffisant pour plonger sans crainte, mais étant de nature humaine, par conséquent faible, j’ai eu le temps de vivre bien des insécurités.

Le 15 août 2001, Marie est venue à mon secours lors d’une retraite de silence à Montréal. Depuis ce jour, j’ai récité au moins un chapelet par jour pour toutes les personnes impliquées dans cette démarche que l’on appelle le Pèlerinage avec la JMJ. Marie s’est chargée de mes peurs et de mes insécurités. Lentement, mais sûrement les événements se sont précisés et mon implication a commencé à prendre forme.

J’ai beaucoup aimé faire partie de l’équipe de sœur Claire, responsable du comité spirituel. Mon implication avec les jeunes m’a appris à accepter les différences. Leur enthousiasme m’allume; leur engagement est sérieux et leur foi, une leçon de vie. À leur côté, je peux garder mon cœur jeune, un esprit ouvert et une espérance sans borne.

 La préparation d’une conférence sur le thème: «La femme dans l’Église de la société québécoise»a été pour moi une expérience de foi formidable. Ce que j’ai appris me servira de tremplin pour le reste de mes jours. Je me sens habitée par une audace nouvelle, palpitante et merveilleuse.

Selon les commentaires de certaines personnes, la présentation de cette conférence a eu comme effet de faire réfléchir les hommes et de donner le goût à la femme de s’engager, d’aller de l’avant. Des pèlerins de d’autres nationalités ont pris conscience de ce qui se vit un peu partout à travers le monde.

C’est un pèlerinage que je n’oublierai pas. Je me sentais près de Dieu, avec ces jeunes de différents pays. J’ai compris que Dieu n’avait ni couleur, ni âge, ni sexe. Il est tout simplement présence à chaque instant pour guider son peuple, nous aimer individuellement tel que nous sommes. Le but d’un pèlerinage, c’est la rencontre avec soi, l’autre et Dieu. Ce fut beau et bon. Je reste avec un goût de garder le contact avec les jeunes.

 Huguette

 (Tiré du site du Cursillo de l’Outaouais )