Encore des confrontations

Nous sommes demeurés quelques jours en Galilée. Quand les gens de sa famille furent partis pour la fête et qu’ainsi, nous pouvions nous fondre parmi des pèlerins anonymes et passer inaperçus, nous avons voyagé presque secrètement vers la ville sainte. À Jérusalem, beaucoup de gens venus de partout à la fête parlaient de lui et de ce qu’il enseignait. Ils le faisaient discrètement, car ils craignaient les réactions des maîtres du Temple. Les uns disaient qu’il était un homme bien; d’autres le regardaient comme un manipulateur de foule et un blasphémateur.

C’est seulement vers le milieu de la fête que Jésus se manifesta au Temple et qu’il se mit à enseigner comme d’habitude. Les maîtres du Temple étaient choqués de l’entendre parler comme un maître. Ils mirent son enseignement en question puisqu’ils ne l’avaient jamais vu étudier dans leurs écoles.

Deux façons de voir la loi

Jésus leur dit : « Mon enseignement ne vient pas de maîtres terrestres, mais de celui qui m’a donné ma mission. Les gens qui recherchent sincèrement le vrai Dieu pourront discerner bien facilement si mon enseignement vient de Dieu ou si je propage mes idées personnelles. Si quelqu’un énonce ses propres idées, ça veut dire qu’il cherche sa propre gloire. Seul est dans la vérité, celui qui a le souci d’être fidèle au message de celui qui l’a envoyé. En lui, il n’y a pas trace d’imposture ». Quelqu’un lui reprocha de manquer de respect pour la Loi en guérissant des malades le jour du sabbat. Jésus jeta un œil du côté des Pharisiens et des Scribes et répondit:

Devant leur dénégation muette, il découvrit devant la foule ce qu’ils tramaient secrètement : «pourquoi cherchez-vous, en ce moment même, comment vous pourriez me faire mourir sans manquer à la Loi? ». La foule des auditeurs fut toute surprise d’une telle affirmation et crut que Jésus était sous l’emprise d’une fausse peur inspirée par le démon : « Qui cherche à te faire mourir? ». La foule ne pouvait pas croire que les maîtres du Temple préparaient secrètement le meurtre de Jésus. Il ne répondit pas et préféra revenir au problème de la Loi soulevé par les pharisiens. Il leur dit :