par Roger Gauthier, o.m.i.
Ces fêtes nous avaient tenus sur le qui-vive devant la lutte presque constante que Jésus devait soutenir. Nous aurions voulu qu’il nous éloigne au plus tôt de Jérusalem, loin de ces pharisiens qui ne le lâchaient pas. À nos yeux, on ne pouvait espérer de leur part aucune ouverture possible en faveur de notre Messie.
Mais lui ne désespérait jamais de qui que ce soit. Il nous l’avait répété à toutes les fois où quelqu’un nous avait déçus. Ainsi donc, jour après jour, il continuait d’accueillir avec le même amour les scribes et les pharisiens qui, à nos yeux, le harcelaient méchamment. À chaque soir, nous allions nous reposer avec lui hors de la ville, au jardin des oliviers. Il y dormait peu; et dès que le jour se pointait, nous retournions au Temple. Souvent, il y avait déjà foule et beaucoup de gens l’entouraient pour l’écouter encore. Il les accueillait volontiers et profitait de leur ouverture pour expliquer davantage le message que le Père lui avait confié.
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Source de l'image: détail d'un tableau de Tita Gori représentant Jésus entouré de Pharisiens: Wikipedia Commons
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