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Étude de la bible
> Commentaires d'évangile > La liturgie de chaque dimanche de l'Année C
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Dixième dimanche du temps de l'Église - Lc 7, 11– 17

Frères et soeurs, nous célébrons ce dimanche La résurrection du fils de la veuve de Naïm.
A la vue de ce miracle, rapporte St-Luc, la foule rendit gloire à Dieu en s'écriant: "Dieu a visité son peuple".

 

Béni sois-tu Seigneur,
Qui chaque semaine visite notre communauté dans la parole que tu nous proclames et dans le pain que tu nous partages.
Nous aussi rendons gloire à Dieu, notre Père par son Fils JESUS-CHRIST dans l'unité d'amour du Saint-Esprit.

 

Regarde, Seigneur,
les veuves de notre communauté
et tous ceux qui pleurent un être cher.
Touche de ta Main la plaie de leur coeur
et que ta Paix adoucisse leur tristesse.

 

Regarde, Seigneur,
ceux qui gisent dans une tombe de médiocrité et de péché.
Réveille les par la puissance de ta grâce
et rends-les vivants à ton EGLISE.

 

Regarde, Seigneur,
tes disciples qui font route avec toi.
Manifeste-leur la splendeur de ton EVANGILE.

Regarde aussi, Seigneur,
les intentions personnelles
que nous portons cachées en notre coeur
comme un trésor de JOIE
ou un poids de PEINE.

Seigneur Jésus, MERCI.

 

(D'après EPHATA)

I Rois 17, 17-24, Ps 29
Gal 1, 11-19

MISE EN SITUATION :

Peu à peu, Dieu se fait connaître à son peuple. Il choisit des hommes à qui Il se manifeste et se donne à connaître pour qu'ils transmettent aux autres ses volontés. Le prophète du vrai Dieu, tel Elie, console et rend l'homme à la vie. Le Christ, le Fils de Dieu posera ces mêmes gestes. C'est pourquoi la connaissance de l'Ancien Testament est une porte ouverte au Nouveau.

AU LIVRE DES ROIS :

Le Prophète du vrai Dieu n'est pas celui qui réprime, condamne ou punit. Au contraire, Il est celui qui console, relève de la mort et rend la vie. Il annonce le Christ qui, lui aussi, rendra la vie pour consoler une mère éplorée.

LE PSAUME 29 :

C'est un Psaume de louange et d'action de grâce. Celui qui l'a composé remercie le Seigneur d'une guérison et invite tous ceux qui sont près de lui à se joindre à son action de grâce. Il glorifie le Seigneur qui guérit et donne la joie, change le deuil en danse.

PAUL ÉCRIT À SES AMIS DE GALATIE :

Paul leur annonce que l'Evangile qu'il proclame n'est pas d'origine humaine mais qu'il l'a reçu dans une révélation et qu'il vient de Jésus-Christ. Après avoir dit quel pharisien il a été, leur montrant comment il avait vécu de la Loi et comment le Seigneur était venu le saisir, il révèle que l'Evangile qu'il leur annonce est venu à lui dans une révélation.


L'ÉVANGILE D'AUJOURD'HUI DIT...

Que la réaction de la foule en est une de FOI.

Un grand prophète a surgi parmi nous, disent-ils. Même s'ils n'expriment pas le Nom de MESSIE en parlant de Jésus, ils reconnaissent néanmoins qu'Il est l'Envoyé de Dieu, revêtu de sa puissance.

L'ÉVANGILE D'AUJOURD'HUI NOUS DIT... ME DIT...

Que tous croient que DIEU A VISITE SON PEUPLE...

Ce mot: "visite de Dieu" est bien suggestif: une visite est une intervention temporaire, courte. Dieu n'éclate pas comme puissance victorieuse de la mort d'une manière continue. Pour un jeune homme ressucité dans un petit village de Judée, combien de centaines meurent chaque instant, chaque jour! Mais dans cette VISITE exceptionnelle que Dieu nous a faite en Jésus, Il nous a donné un signe du MONDE à venir...
Un jour, quand Dieu sera TOUT en tous, quand la terre sera renouvelée, il n'y aura plus de larmes ni de deuils, ni de cris, ni de mort. (Apo 21, 4) Le monde n'est pas absurde, enfermé dans sa finitude. Le MONDE est imparfait pour le moment, mais promis à la Nature même de Dieu (II Pi 1, 4). Nous pouvons ajouter que par cette résurrection du jeune homme, le Seigneur nous a donné un avant-goût de ce qui nous attend dans l'éternité.
Dieu ne cesse de nous VISITER, de nous donner des SIGNES. Il le fait, c'est ce qu'on appelle la Révélation, c'est-à-dire tout ce que par la Bible, Dieu a mis progressivement à la portée de notre intelligence et de notre coeur: ses vues, ses patiences, son AMOUR divin incompréhensible pour notre pauvre coeur, notre pauvre amour.

L'ÉVANGILE NOUS DEMANDE... ME DEMANDE...

D'écouter le Seigneur qui nous dit:

Je ne suis pas loi. Je ne me tais pas. Je te suis présent. C’est souvent Toi qui est absent. Quand j'ai dit: LEVE-TOI, je le disais à tous les écrasés, à tous les morts. Jusqu'au bout, un homme peut se LEVER et un jour tous les hommes se LEVERONT. Aie FOI! Aie CONFIANCE!

L'ÉVANGILE D'AUJOURD'HUI DIT...

Que Jésus entre dans la ville de Naïm...

Nous voici devant la grande révélation de l'Evangile: la TENDRESSE de Dieu. Jésus vient de guérir l'esclave du Centurion et ceux qui l'accompagnent sont dans la Joie et, comme tous les orientaux, ils manifestent cette joie bruyamment. Mais ils rencontrent des pleureurs qui accompagnent un mort, le fils unique d'une veuve. A sa vue, le Seigneur eut pitié d'elle et lui dit: "Ne pleure pas"...

L'ÉVANGILE D'AUJOURD'HUI NOUS DIT... ME DIT...

Que la vue du convoi funèbre excite la pitié de Jésus.

Jésus qui regarde, c'est DIEU qui regarde. Par Jésus, Dieu nous révèle comment Il regarde. L'évangéliste ajoute: "Il eut pitié". Il arrive parfois qu'on entende des orgueilleux clamer: "Je ne veux pas de la pitié de qui que ce soit", sait-on ce que c'est que d'AVOIR PITIE? Avoir pitié, c'est être bouleversé, pris aux entrailles. Ce mot dans l'Evangile est employé pour parler de l'AMOUR de Dieu pour les hommes. Jésus est pris de PITIE pour la foule, les malades; le père de l'enfant prodigue est bouleversé de pitié en revoyant son fils, etc. Ici, Jésus prouve sa pitié divine en rendant ce fils à sa mère. Par Jésus, Dieu lui-même entre dans l'histoire de la douleur humaine. "Ne pleure pas" dit-il, mais, au contraire de nous, sa compassion est efficace puisque tout de suite il commande au jeune homme de se lever. Un geste délicat achève de nous montrer qui est Dieu: IL LE RENDIT A SA MERE. Seigneur Jésus, prends PITIE de nous tous.

L'ÉVANGILE NOUS DEMANDE... ME DEMANDE...

De communier aux souffrances des autres

Nul n'est une Île. Nous sommes solidaires les uns des autres et la souffrance des autres doit nous interpeler, réveiller notre pitié. Avec eux, nous pouvons toujours implorer le secours du Tout-Puissant qui est maître de la vie et de la mort. Notre prière confiante est la faiblesse de Dieu.